De prime abord, le concept de modèle de référence semble difficile à comprendre. Il s'agit d'un cadre fonctionnel qui permet de disséquer des processus complexes en une série de tâches individuelles plus simple et de décrire la façon dont celles-ci sont organisées les unes par rapport aux autres. Grâce à un modèle commun, différentes personnes ou organisations peuvent collaborer même si elles ne travaillent pas directement ensemble.
Lorsque vous commencez la subdivision d'une fonctionnalité en étapes individuelles, une chose devient claire : Les tâches doivent toujours être exécutées selon la même séquence pour qu'elles fonctionnent correctement. Prenons l'exemple suivant : Conduire une voiture.
Vous entrez dans la voiture
Préalablement, on ouvre la porte pour entrer dans la voiture. Mais pas toujours. Certaines personnes laissent la porte ouverte, ou encore il peut s'agir d'un cabriolet, auquel cas on peut sauter à l'intérieur. Enfin, certains peuvent forcer la porte, mais c'est une autre histoire.
Le point ici, est que vous devez pénétrer dans le véhicule, quelque soit la façon dont cette tâche est exécutée, c'est nécessairement la première étape de la fonction conduire.
Ajuster le siège
boucler la ceinture
Assurer la bonne position des divers rétroviseurs
La séquence de ces évènements ne laisse pas beaucoup de place au débat. Vous pourriez bien sûr régler vos rétroviseurs avant d'ajuster votre siège, mais vous auriez à répéter l'opération une fois le siège dans la position voulue.
Ainsi, ces tâches respectent une séquence logique ou naturelle. Elles peuvent aussi être vues comme un jeu uni de fonctions liées. La relation qu'elles partagent est qu'il s'agit d'une série d'opérations que les personnes réalisent avant de conduire.
Ces étapes initiales ne suffisent pas à silloner les routes. Elles seront donc suivies d'autres étapes impliquant la mécanique de la voiture. Nous appellerons ce jeu de fonction : Préparation mécanique
Ces étapes sont distinctes de celles du jeu de préparations personnelles. Elles constituent un niveau supérieur dans la phase préparatoire qui précède la conduite.
Maintenant, vous êtes confortablement installé derrière le volant. Je pense que vous avez du comprendre notre exemple. Nous ne détaillerons pas l'acte de conduite en étapes plus fines. Il suffira de l'ajouter en tant que niveau supplémentaire de fonctionnalités.
Cette logique de modélisation fonctionne dans les deux sens, pour démarrer un véhicule ou pour l'arrêter, même si vous n'avez pas besoin de toutes les étapes, vous passerez néanmoins par les 3 couches : Arrêter de conduire, désengager la mécanique, procéder aux préparations personnelles.