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L'informatique naissante, le foisonnement des fabricants allait à l'encontre de toute communication.
Exemple 2.1. Mainframe
Si, par exemple, vous achetiez un mainframe de la marque X, il vous fallait également acheter des imprimantes, des stations, des disques, des lecteurs de bande et même des câbles de la marque X. N'oublions pas, naturellement, le contrat de maintenance obligatoirement pris auprès de ce fournisseur, ou de l'un de ses filiales.
Cet aspect des architectures propriétaires, volontairement fermées tant à la concurrence qu'à l'utilisateur, est censée assurer à la marque X, la fidélité forcée du client.
![[Astuce]](images/tip.png) | Astuce |
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Ouvert : Qui n'a pas de secret |
Un standard ouvert représente des spécifications techniques, résultantes d'un accord entre les acteurs représentatifs, ou les plus puissants, qui sont mises à disposition de tous.
Dès lors, n'importe qui peut implémenter cette technologie dans ses produits
Les produits des différents fabricants peuvent interopérer
Ils sont essentiellement pour les fabricants. en effet, la comparaison faite entre les produits est faite sur la base de la même technologie.
Cela implique que la comparaison se fait sur d'autres critères que la technique : Les prix, le design, le SAV...
![[Note]](images/note.png) | Exemple du MP3 |
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L'institut Fraunhofer et Thomson sont à l'origine de ce format de compression sonore standardisé en 1992. Des brevets existent sur ce format, ce qui en fait un format standardisé, mais non ouvert. Par opposition, Ogg Vorbis est un format ouvert et standardisé. |
Un standard ouvert fournit un cadre commun permettant d'appréhender une technologie donnée comme une série d'évènements ou de fonctions.
Certaines de ces fonctions doivent être exécutées dans un ordre précis
D'autre de ces fonctions peuvent être exécutées à différents moments
Le standard définit exactement et publiquement la séquence d'évènements. Il définit également la frontière entre chaque fonction et les manières dont elles interagissent.
Vous devinerez qu'en plus du client, les standards simplifient également la tâche des éditeurs d'applications. Si nous prenons l'exemple des réseaux, les différents standards publiés leur permettent de savoir comment interopérer avec les réseaux physiques, avec les différents protocoles déjà existant. Plus personne n'a a réinventer la roue.
| Note |
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Prenons l'exemple de votre logiciel de gestion de vos e-mails. Outre la variété de fonctions supplémentaires qu'il propose (gestion de vos contacts, Newsgroup, gestion de vos fils RSS et, bien entendu envoyer et recevoir vos e-mails), son autonomie n'est pas aussi grande que vous l'imaginez. Il dépend entièrement de toutes les fonctions réseaux déjà existantes, sur lesquelles il s'appuie afin de :
Bref, sans toutes ces fonctions, votre logiciel de messagerie électronique ne sert à rien. Il s'appuie, notamment sur le modèle OSI, sur TCP/IP, que nous verrons un peu plus tard. |